Traitement d’un tassement vertébral par vertébroplastie

La vertébroplastie - cimentoplastie est un traitement qui consiste à consolider une structure osseuse fragilisée au moyen d’une injection d’un ciment biocompatible sous contrôle radioguidé. La cible du traitement est le plus souvent une vertèbre fracturée ou une vertèbre fragilisée par une tumeur osseuse. Ce geste a pour but de stabiliser la fracture et d’obtenir un effet antalgique.

Une brève hospitalisation est nécessaire pour pratiquer cette intervention. Le radiologue interventionnel vous expliquera l’examen, ses avantages et ses risques.

Déroulement de l’intervention :

Vous serez placé sur la table d’examen en général à plat ventre et vous devrez rester immobile pendant l'ensemble de l’intervention. Après la désinfection de la peau, une anesthésie locale est réalisée. Parfois si les lésions sont multiples le traitement peut être effectué sous anesthésie générale.

L’aiguille est mise en place très précisément sous contrôle radiologique et l’injection de ciment est suivie en radioscopie. Après l’intervention, vous serez surveillé attentivement. Dans plus de 90% des cas, les douleurs liées à une fracture vertébrale diminuent dans les jours qui suivent le traitement.

Vous serez ensuite suivi par le spécialiste qui vous a envoyé dans le service de radiologie et qui est le médecin qui connait le mieux votre dossier

Risques :

Comme pour toute intervention, il existe un très faible risque d'infection ou d’hématome.

Il peut arriver que du ciment fuite hors de l’os par des petites fissures (1-5% des cas). Ces fuites peuvent parfois causer des problèmes lorsqu’elles se situent à proximité des structures nerveuses (moelle épinière, nerfs rachidiens). Exceptionnellement, en cas de fuite massive il peut être nécessaire de recourir à une injection de produit anesthésique ou à une intervention chirurgicale pour éviter une compression nerveuse.

RECOMMANDATIONS :

Vous devez signaler à votre médecin ou au service de radiologie interventionnelle de Marie Curie :

- La prise de médicaments (anticoagulants, antiagrégants ou de la Metformine).

- Tout risque de grossesse.

- Les allergies (produit de contraste iodé, pansement, etc…).

Ces derniers vous donneront les instructions quant à l’arrêt ou le changement éventuel de la médica­tion ainsi que la préparation à suivre pour réaliser l’examen.

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